Archive for juillet 2011
Le bonheur est là
Posted 29 juillet 2011
on:Le soleil rasant
Eclaire les premières feuilles jaunies
Et recroquevillées
Comme de premiers cheveux blancs
Sous la canopée
Mais qui s’ en soucie
*
C’ est le mois de juillet
Encore
Et ce nouvel or
Révélé
Nous dit de nous hâter
Que le bonheur n’ attend pas
Mais qu’ il ne nous fuit pas
*
A force de l’ attendre
Nous perdons les heures tendres
Du chemin du bonheur
Celui de nos belles vies
Si mouvement est ainsi
L’ ainsité est ici
*
Et nous sommes les acteurs
Y-a-t-il un Créateur
*
La constante de l’ existence
Est son impermanence
Alors soyons heureux
*
Et au diable les fâcheux
(copyright)
Ambiances de l’ âme
Posted 27 juillet 2011
on:- In: poemes
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Ils ont déjà fermé la porte de devant
Assise sur le banc
Je finis mon verre
Ils vont fermer la porte de derrière
Alors je me lève
Un sourire aux lèvres
Je dis
Bonsoir mes amis
Le parking est sombre
J’ observe mon ombre
En gagnant l’ emplacement
Où la voiture m’ attend
Que la nuit est velours
Autour
Les ambiances de l’ âme
Un sentiment de quiétude
Prélude
A un sommeil profond
Au fond
De ma vie rêvée
Petite éternité
J’ avais oublié
Amy est morte et enterrée
Ce jour
Son éternité
Pour toujours
Ambiances de l’ âme
Je rentre me coucher
Trop lourd
Ne pas y penser
Pour Amy Winehouse
(copyright)
Seule au monde
Posted 16 juillet 2011
on:- In: peinture | poemes
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Quand je veux être seule
En moi-même
Parfois j’ aime
Je vais faire un tour
Et tous ces gens autour
M’ aident à mon recueil
Je convoque rires mouvements et mots
Je congédie mes maux
Je regarde les enfants
Qui ne tiennent pas en place
Cela les distingue au sein de la masse
Des gens
Je me sens si tranquille
Immobile
Je suis bien
Seule au monde
Quand ce monde
C’ est le mien
(copyright)
Le blé est rouge
Posted 11 juillet 2011
on:- In: peinture | poemes
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Le chanteur
Dans les champs
A levé la faux de feu dans la chaleur
Sous les rayons brulants
Le faucheur
La tempe la bouche la gorge
Profonde
Il faut que l’ angoisse dégorge
De cette tête
Etêtée
Depuis que sa mère a quitté
La terre
Le monde
Comme Vincent
Au milieu des champs
Son destin
Le bout du chemin
La ligne de fuite en vermillon
Une balle dans le canon
C’est l’ été qui brûle tout
Une fois les récoltes achevées
Partout
Ce n’ est que rase campagne
Terminé
Aucune compagne
Ne peut le sauver
L’ automne est trompeur
Divines sont ses couleurs
Mais on va vers la fin
Approche l’ hiver sans fin
Il veut disparaitre
Supprimer son être
Sans le sang
Qui tache
Qui laisse la trace
De son néant
Au milieu des champs
Sous le soleil bercés
Par l’ onde
D’ un suave vent
Léger
Il épargne son coeur
Le malheur
Est dans sa tête blonde
Qui devient rouge sang
Lui, l’orphelin
D’ un amour sans fin
Le chanteur nous a
Laissé sans voix
(copyright)
LE NOCHER
Posted 8 juillet 2011
on:- In: peinture | poemes
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L’ océan frappe les rochers
Seul un nocher
Avisé
Sauve son bateau
des flots
Agités
Il en est ainsi en toute circonstance
La constance
D’ un caractère bien trempé
La sagesse alliée
A l’ expérience
Nos vies sont ballotées
Parfois déboussolées
Essolées
Et comme plume ou plomb
Volant à tous les vents
Ou comme tombe
Pesant
Il nous faut fortifier notre âme
Avancer malgré les drames
Aimer
même si
Trop aimer
Nuit
Nous sommes seuls
Maître à bord
La belle vie n’ est pas faite pour les veuls
Il nous faut être forts
Tel Prospéro
Livré à l’ eau
Maîtriser
Nos tempêtes
Dans nos têtes
Et guider l’ équipage
Quand notre âge
est venu
A bon port
Rendre notre âme
Effrayée et pourtant
Par les ans
A la paix parvenue
Quand sonne le glas de la mort
Pour tous prévue
(copyright)
UN JOUR A BEAUNE
Posted 3 juillet 2011
on:- In: peinture | poemes
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Les belles
Montent les couleurs
Comme on lève le drapeau
Des peau bronzée
Oripeaux
Azurées
Jolies robes fleuries
Boissons rafraichies
Et ici ne reviendrai jamais
Qui dirait
Une telle phrase
Sans emphase
Et pourtant
Aucun drame
Ni état d’ âme
Cependant
J’ ai connu un tel bonheur
En ce lieu
Du milieu
Des terres
Agraires
Une telle douceur
Dans la chaleur
Arpenter les vignes
Dignes
Des meilleurs nectars
Etendards
S’ extasier à l’ été
Des pierres vernissées
Colorées
Que le soleil glorieux
Ne peut effacer
Sous les cieux
Gloire d’ un duc de Bourgogne
Qui recouvre sans vergogne
Les Hospices de Beaune
Des plus magnifiques
Briques
Accueillir les pauvres gens
Sans argent
Les édifier
Et les soigner
Cinq siècles de passé
Comme si de rien n’ était
Honneur des Flandres
Jusqu’ aux méandres
De la Bouzaize
Qui coule à son aise
Dessus
Dessous
Les rues
Je suis venue
J’ ai vu
L’ émotion fut forte
Comme pour la cohorte
Un nouveau retour
Serait trahir l’ amour
Une première fois
Cela ne s’ oublie pas
Ne jamais revenir
Et toujours se nourrir
Des beautés sans nombre
Que notre monde dénombre
Gloria
Allegria
(copyright)
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