happy days

Archive for juillet 2011

Le soleil rasant
Eclaire les premières feuilles jaunies
Et recroquevillées
Comme de premiers cheveux blancs
Sous la canopée

Mais qui s’ en soucie
*
C’ est le mois de juillet
Encore
Et ce nouvel or
Révélé
Nous dit de nous hâter

Que le bonheur n’ attend pas
Mais qu’ il ne nous fuit pas
*

A force de l’ attendre
Nous perdons les heures tendres

Du chemin du bonheur
Celui de nos belles vies

Si mouvement est ainsi
L’ ainsité est ici
*

Et nous sommes les acteurs
Y-a-t-il un Créateur
*

La constante de l’ existence
Est son impermanence
Alors soyons heureux
*

Et au diable les fâcheux

(copyright)

Ils ont déjà fermé la porte de devant
Assise sur le banc
Je finis mon verre
Ils vont fermer la porte de derrière

Alors je me lève
Un sourire aux lèvres
Je dis
Bonsoir mes amis

Le parking est sombre
J’ observe mon ombre
En gagnant l’ emplacement
Où la voiture m’ attend

Que la nuit est velours
Autour

Les ambiances de l’ âme

Un sentiment de quiétude
Prélude
A un sommeil profond
Au fond
De ma vie rêvée
Petite éternité

J’ avais oublié
Amy est morte et enterrée
Ce jour
Son éternité
Pour toujours

Ambiances de l’ âme

Je rentre me coucher
Trop lourd
Ne pas y penser

Pour Amy Winehouse

(copyright)

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Quand je veux être seule
En moi-même
Parfois j’ aime

Je vais faire un tour
Et tous ces gens autour
M’ aident à mon recueil

Je convoque rires mouvements et mots
Je congédie mes maux

Je regarde les enfants
Qui ne tiennent pas en place
Cela les distingue au sein de la masse
Des gens

Je me sens si tranquille
Immobile

Je suis bien
Seule au monde

Quand ce monde
C’ est le mien

(copyright)

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Le chanteur
Dans les champs
A levé la faux de feu dans la chaleur
Sous les rayons brulants

Le faucheur

La tempe la bouche la gorge
Profonde
Il faut que l’ angoisse dégorge
De cette tête
Etêtée
Depuis que sa mère a quitté
La terre
Le monde

Comme Vincent
Au milieu des champs

Son destin
Le bout du chemin

La ligne de fuite en vermillon
Une balle dans le canon

C’est l’ été qui brûle tout
Une fois les récoltes achevées
Partout
Ce n’ est que rase campagne

Terminé
Aucune compagne
Ne peut le sauver

L’ automne est trompeur
Divines sont ses couleurs
Mais on va vers la fin
Approche l’ hiver sans fin

Il veut disparaitre
Supprimer son être

Sans le sang
Qui tache
Qui laisse la trace
De son néant

Au milieu des champs
Sous le soleil bercés
Par l’ onde
D’ un suave vent
Léger

Il épargne son coeur

Le malheur
Est dans sa tête blonde

Qui devient rouge sang

Lui, l’orphelin
D’ un amour sans fin

Le chanteur nous a
Laissé sans voix

(copyright)

L’ océan frappe les rochers
Seul un nocher
Avisé
Sauve son bateau
des flots
Agités

Il en est ainsi en toute circonstance
La constance
D’ un caractère bien trempé
La sagesse alliée
A l’ expérience

Nos vies sont ballotées
Parfois déboussolées
Essolées
Et comme plume ou plomb
Volant à tous les vents
Ou comme tombe
Pesant

Il nous faut fortifier notre âme
Avancer malgré les drames
Aimer
même si
Trop aimer
Nuit

Nous sommes seuls
Maître à bord
La belle vie n’ est pas faite pour les veuls
Il nous faut être forts

Tel Prospéro
Livré à l’ eau
Maîtriser
Nos tempêtes
Dans nos têtes

Et guider l’ équipage
Quand notre âge
est venu
A bon port

Rendre notre âme
Effrayée et pourtant
Par les ans
A la paix parvenue

Quand sonne le glas de la mort
Pour tous prévue

(copyright)

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A l’ ombre des ombrelles

Les belles
Montent les couleurs
Comme on lève le drapeau
Des peau bronzée
Oripeaux
Azurées
Jolies robes fleuries
Boissons rafraichies

Et ici ne reviendrai jamais

Qui dirait
Une telle phrase
Sans emphase

Et pourtant
Aucun drame
Ni état d’ âme
Cependant

J’ ai connu un tel bonheur
En ce lieu
Du milieu
Des terres
Agraires
Une telle douceur
Dans la chaleur

Arpenter les vignes
Dignes
Des meilleurs nectars
Etendards

S’ extasier à l’ été
Des pierres vernissées
Colorées
Que le soleil glorieux
Ne peut effacer
Sous les cieux

Gloire d’ un duc de Bourgogne
Qui recouvre sans vergogne
Les Hospices de Beaune
Des plus magnifiques
Briques

Accueillir les pauvres gens
Sans argent
Les édifier
Et les soigner

Cinq siècles de passé
Comme si de rien n’ était

Honneur des Flandres
Jusqu’ aux méandres
De la Bouzaize
Qui coule à son aise
Dessus
Dessous
Les rues

Je suis venue
J’ ai vu
L’ émotion fut forte
Comme pour la cohorte

Un nouveau retour
Serait trahir l’ amour

Une première fois
Cela ne s’ oublie pas

Ne jamais revenir
Et toujours se nourrir

Des beautés sans nombre
Que notre monde dénombre

Gloria
Allegria

(copyright)


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