Reflet (haïku)
Posted on: 15 octobre 2012
- In: peinture | poemes
- 15 Comments
L’ eau calme sombre et pâle
Accueille le blanc reflet mouvant
De la lune
Sous sa clarté diaphane
(copyright)
15 Réponses to "Reflet (haïku)"
15 octobre 2012 à 21 h 53 mi
Très joli texte, une nuit comblée, une histoire d’ O des trois éléments, que serait la lune sans le miroir de l’onde, que serait l’eau sans rien à miroiter et que serait le ciel vide de sa lune pleine. J’aime beaucoup le haïku, c’est une expression courte et poétique mais remplie d’harmonie et de pureté. Ce dessin bleu intense me rappelle un haïku de Santoka (1882-1940)
« me voilà,
là où le bleu de la mer
est sans limite ».
15 octobre 2012 à 22 h 47 mi
Merci les amis et Monique pour donner à connaitre ce haïku de Santoka.
La démarche de chercher une peinture ad hoc pour renforcer mes poèmes est excitante, mais depuis que je m’ essaye au dessin assisté par ordi, je dois avouer que c’ est très agréable d’ illustrer mes créations par mes creations (rire).
16 octobre 2012 à 16 h 20 mi
Le haïku du jour :
D’une rive à l’autre
ainsi va le cygne sans souci.
Retraverser sa vie !
16 octobre 2012 à 17 h 01 mi
Joli !
ML ?
16 octobre 2012 à 20 h 08 mi
oui, tout à fait maison, je m’exerce de temps en temps en y déposant un nuage gris et quelquefois noir selon l’instant. Je préfère le vôtre et j’aime tant le bleu que je qualifie d’insensé de ce dessin, haïku on ne peut mieux rêvé sous cette splendide lune.
16 octobre 2012 à 21 h 18 mi
Il y a plusieurs sites de haïku à travers les époques, Bashô (1644-1694) en est le maitre incontesté, son écriture coule comme une source fraîche et intarissable, c’est très beau. Voici quelques-uns de ses vers :
« Une nuit au temple
la lune
au plus clair de mon visage
Devant l’éclair
sublime est celui
qui ne sait rien!
Au printemps qui s’en va
les oiseaux crient
les yeux des poissons en larmes
Ce jour si long
trop court encore
pour le chant de l’alouette
Vieil étang
au plongeon d’une grenouille
l’eau se brise
Au nectar d’orchidée
le papillon
parfume ses ailes
Sur le sentier de montagne
le soleil se lève
au parfum des pruniers
Sous les fleurs d’un monde flottant
avec mon riz brun
et mon saké blanc. »
……
16 octobre 2012 à 21 h 34 mi
Merci beaucoup Monique !
Un haïku se suffit à lui-même et pourtant, il sonne comme le préambule à un lent et long poème.
17 octobre 2012 à 20 h 01 mi
coucou domi – je ne connais pas Haiku -je ne suis pas trop dans la poésie – je ne laisse pas mon esprit vagabonder, comme autrefois – trop réaliste –
bises la belle – beurnie
17 octobre 2012 à 20 h 14 mi
Ils sont bien beaux vos petits enfants !
Bise chère Beurnie.
En ce qui me concerne, « laisser l’ esprit vagabonder » constitue un facteur d’ équilibre pour mieux vivre la réalité, mais en fait,
une simple rêverie n’ est pas dans mon processus de création, c’ est un exercice fondé sur la concentration où chaque mot, chaque figure a un sens et est à sa place.
C’ est un mode d’ expression, très personnel et I know where I am going.
19 octobre 2012 à 16 h 46 mi
Chère Domi,j’aurais dù visiter ce blog bien avant.Cette visite m’aurait permis de découvrir une facette de votre personnalité qui m’intrigue tant.
Hélas,je ne possède aucun de ces talents qui permettent d’extérioriser des sentiments parfois trop complexes pour s’exprimer par le langage courant.
19 octobre 2012 à 17 h 01 mi
Votre message est touchant, chère Marie M, il n’ est jamais trop tard !
Mais, veuillez me pardonner, je ne sais qui vous êtes (sourire), un indice … ?
20 octobre 2012 à 19 h 13 mi
J’ ai un cousin qui pratique le Haïkudo !
L’ art et la manière de retourner la force de l’ agresseur,
contre lui, tout un poème donc, il a sa place ici …
Dominique
happy days 
15 octobre 2012 à 20 h 11 mi
… ] Nous renouons ici, grâce au savoir faire d’un cousin de Corse,
Parcimoni, est son Nom, avec le Talent et à son état originel,
celui qui à fleur de peau, reflète notre poétesse, Dominique .
L’ illustration tout de bleu nuit vêtue et où scintille cet astre
blanc en ce cadre magique, est là oeuvre de grande pureté,
d’ originalité et se présente comme l’ essence même
de la Poésie, de celle, avec la majuscule …
Les vers s’ y profilant, là, à ses côtés, s’ avèrent pitchounets,
mais laissent à présager de ce que sera le lendemain,
ce renouveau de la création, tant attendu par LE lecteur .