Très joli texte qui va cheminant et Toulouse Lautrec ce peintre surdoué …..savez-vous quelle chanson pourrait illustrer bellement ce tableau et votre texte ? Yvette Guibert dans « le Fiacre » :
Un fiacre allait, trottinant,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Un fiacre allait, trottinant,
Jaune, avec un cocher blanc.
Derrièr’ les stores baissés,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Derrièr’ les stores baissés
On entendait des baisers.
Puis un’ voix disant : » Léon !
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Puis un’ voix disant : » Léon !
Pour … causer, ôt’ ton lorgnon ! »
Un vieux monsieur qui passait,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Un vieux monsieur qui passait,
S’écri’ : « Mais on dirait qu’c’est
Ma femme avec un quidam !
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Ma femme avec un quidam ! »
I’ s’lanc’ sur le macadam’.
Mais i’ gliss’ su’ l’ sol mouillé,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Mais i’ gliss’ su’ l’ sol mouillé,
Crac ! il est écrabouillé.
Du fiacre un’ dam’ sort et dit :
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Du fiacre un’ dam’ sort et dit :
« Chouett’, Léon ! C’est mon mari !
Y a plus besoin d’ nous cacher,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Y a plus besoin d’ nous cacher.
Donn’ donc cent sous au cocher
20 janvier 2012 à 19 h 40 mi
Très joli texte qui va cheminant et Toulouse Lautrec ce peintre surdoué …..savez-vous quelle chanson pourrait illustrer bellement ce tableau et votre texte ? Yvette Guibert dans « le Fiacre » :
Un fiacre allait, trottinant,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Un fiacre allait, trottinant,
Jaune, avec un cocher blanc.
Derrièr’ les stores baissés,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Derrièr’ les stores baissés
On entendait des baisers.
Puis un’ voix disant : » Léon !
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Puis un’ voix disant : » Léon !
Pour … causer, ôt’ ton lorgnon ! »
Un vieux monsieur qui passait,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Un vieux monsieur qui passait,
S’écri’ : « Mais on dirait qu’c’est
Ma femme avec un quidam !
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Ma femme avec un quidam ! »
I’ s’lanc’ sur le macadam’.
Mais i’ gliss’ su’ l’ sol mouillé,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Mais i’ gliss’ su’ l’ sol mouillé,
Crac ! il est écrabouillé.
Du fiacre un’ dam’ sort et dit :
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Du fiacre un’ dam’ sort et dit :
« Chouett’, Léon ! C’est mon mari !
Y a plus besoin d’ nous cacher,
Cahin, caha,
Hu, dia, hop là !
Y a plus besoin d’ nous cacher.
Donn’ donc cent sous au cocher
20 janvier 2012 à 22 h 45 mi
Chère Monique, j’ aime beaucoup !
C’ est la première fois que je convoque Toulouse-Lautrec en association avec une de mes poésies .
Et certains textes de Jean Nohain (jaboune) , sont si finement tournés et vivants .
J’ aimerais être la poètesse du bonheur .
Les bises .
21 janvier 2012 à 14 h 06 mi
chère Dominique,
Ce serait trop long pour faire connaître Hélène Picard (1873-1945), elle illustre parfaitement les tabeaux de Lautrec…. elle aimait les hommes, la nuit et les bars louches, dans le voisinage des « mauvais garçons » de Carco ! elle est l’auteur de 10 recueils pas facile à trouver, Colette a fait une préface de ses textes ! Elle passe avec facilité de Lamartine au faubourg ! pleine de sensibilité, j’ai beaucoup aimé notamment son texte « la vie », mais on On peut lire quelques-uns de ses texte sur le Net !
…. »Je crus à la fierté d’un certain déshonneur,
aux ferveurs de vermouth, aux rêves des lanternes
A ce rouge as d’amour, à ce riche as de coeur
beau comme l’incendie, l’échafaud, les casernes…
J’ai chéri les printemps peints sur les murs des bars
entre les miroirs purs et le bruit de fontaine
Aimé par les soirs doux, humectés de brouillard
l’absinthe au filtre vert qui secouait Verlaine.
Hélàs, il fallait bien, dans d’étranges quartiers,
confondre le couchant, les clairons, les oranges
la lueur des quinquets et la peine des Anges
Les cerfs-volants déchus et les clowns dédorés.
Il fallait bien vouloir ce désordre de la foule
d’affiches au coeur jaune et de louches clartés
et la flûte dont l’âme inconsolable coule
sur le seuil pluvieux des cirques désertés.
Je crus au tendre accieul des pauvres crémeries
à l’abjectes bonté des chansons de coiffeurs
A la pitié de l’aube et de ma rêverie
quand l’assassin traqué rencontre un char de fleurs.
Je crus vraiment à l’héroïsme des bastringues
aux batailles d’azur des punchs et des ballons
à la séduction foraine des meringues
aux acides amours, frais comme des citrons….
Voilà un aperçu de cette poétesse à la sensible élégance qui vécu dans deux mondes !
21 janvier 2012 à 19 h 16 mi
Et bien Monique,
Une fois encore, merci pour nous faire connaitre cette poètesse , dont j’ apprécie ce que vous nous donnez à lire !
C’ est effectivement « pittoresque » dans le sens où Toulouse-Lautrec aurait pu peindre ce qu’ elle décrit si bien !